mardi 25 août 2020
Le catastrophisme écologiste
L'invocation de l'apocalypse est un moyen de prendre le pouvoir sur les esprits, d’apeurer et de se présenter comme la réponse salvatrice, comme je l’explique dans mon livre La Renaissance de l’Occident. Les écologistes usent et abusent de ce procédé et l’actuel soi-disant réchauffement climatique anthropique ne constitue que la dernière variante, avant la prochaine, et après bien d’autres. On consultera ainsi cet article (en anglais) qui les recense depuis un demi-siècle, en présentant les coupures de journaux de l’époque, c’est tout son intérêt. De la crainte du refroidissement (!) de la planète, dans les années 70, au réchauffement d’aujourd’hui, des famines dévastatrices et du rationnement drastique de l’eau et de la nourriture aux Etats-Unis au trou de la couche d’ozone, de la disparition de la banquise du pôle Nord d’ici cinq ans annoncée par Al Gore en 2008 aux «96 mois pour sauver le monde» du Prince Charles en 2009, voici une belle collection de catastrophismes, un genre dans lequel les écologistes sont indéniablement talentueux. Ne vous inquiétez pas, lorsque le réchauffement climatique aura fait son temps, ils trouveront autre chose.