vendredi 30 octobre 2020

61% des émissions de CO2 économisées en Europe sont juste transférées dans les pays émergents

C’est ce tweet de l’économiste Vincent Benard qui m’a signalé cette information cruciale, tirée d'une étude danoise : 61% des émissions de CO2 "économisées" sur le territoire européen sont en réalité juste transférées dans les pays émergents. La très légère diminution des émissions de CO2 dont se prévaut l’UE est en grande partie factices : les produits sont fabriqués dans les pays émergents puis importés en Europe. En somme, cette baisse des émissions traduit surtout la désindustrialisation du continent européen, il y a vraiment de quoi être fier ! Et le Green New Deal de la Commission européenne ne fera qu’accélérer ce phénomène, en imposant des taxes carbone, des réglementations étouffantes, des objectifs inatteignables, l’UE fait tout pour dissuader les industriels de se développer en Europe et les encourage à délocaliser. Il est vraiment temps de stopper cette folie.

lundi 12 octobre 2020

60% de réduction des émissions de CO2 d’ici 2030, un objectif totalitaire

On en a peu parlé en France, mais la semaine dernière, le 6 octobre, le Parlement européen a adopté un amendement relevant les objectifs de réduction des émissions de CO2 de l’UE : elles devaient diminuer de 40% d’ici 2030 (par rapport à celles de 1990), mais les écologistes ont réussi à convaincre une majorité de députés de porter cet objectif à 60%, au nom de la lutte contre le changement climatique. Le chiffre de 40% est déjà inatteignable, mais celui de 60% est carrément délirant. Dans un article détaillé, Vincent Benard démontre cette absurdité : «pour atteindre les objectifs de réduction de CO2 votés ce 6 octobre, il faudrait que le PIB… régresse de 28,5% d’ici 2030, soit une décroissance de 2,8% par an entre 2018 et 2030 !» Soit une crise du Covid tous les ans pendant 10 ans. Comme le fait justement remarquer l’économiste, «une telle décroissance ne peut survenir dans un environnement économique libre», cet objectif «ne peut donc mener qu’à une dévastation environnementale, couplée soit au chaos social, soit à l’émergence d’un éco-totalitarisme pour maintenir cet ordre social par la force.» Justement, cet éco-totalitarisme est le but poursuivi par les écologistes (comme je l’explique dans La Renaissance de l’Occident). Étant donné le caractère proprement religieux de la lutte contre le réchauffement climatique, il y a peu de chance que le Conseil de l’Europe, qui devra approuver ou pas ce texte parlementaire, revienne à des ordres de grandeur réalistes. Il faut donc s’attendre à «la promulgation de lois extrêmement coercitives, voire liberticides, par les gouvernements, la loi européenne s’imposant aux textes nationaux. Taxes environnementales punitives, interdictions diverses et variées assorties de condamnations de plus en plus lourdes, limitation de nos consommations, subventions à des éléphants blancs renouvelables, vont fleurir comme le muguet au mois de mai.» déplore Vincent Benard. Il conclut, et nous le rejoignons dans son analyse, c’est tout ce contre quoi nous combattons : «Nous sommes sur la route de la servitude écologique, route dont la destination nous promet misère, oppression, et dévastation.»

mercredi 7 octobre 2020

Les inondations des Alpes-Maritimes n’ont rien à voir avec le réchauffement climatique

Les réchauffistes exploitent les catastrophes naturelles et la détresse humaine qui en découle pour vendre leur réchauffement climatique anthropique. Quoi de mieux que l’émotion pour ancrer cette idée chez les gens ? Les soi-disant «décodeurs» du Monde cèdent à cette tentation en lui attribuant les inondations dans les Alpes-Maritimes. Face à cette propagande honteuse, le site climato-réalistes.fr a publié un communiqué pour rétablir la vérité, à savoir qu’il n’y a aucun rapport. S’y rajoute un dossier factuel qui se conclut par une référence à une analyse de Metéo France qui s’interroge sur ce lien et admet qu’«En l’état actuel de l’analyse des observations, on ne note pas de tendance marquée à l’augmentation du nombre d’épisodes de pluies diluviennes dans le Sud-Est de la France depuis qu’on peut les recenser de manière précise (à partir de 1958).» Stop à l’intox !