jeudi 28 janvier 2021

Macron le confirme, l'écologie sera punitive

Lors de son intervention au World Economic Forum de Davos, et répondant aux questions de Klaus Schwab, Emmanuel Macron a lâché des informations importantes que les médias ont semble-t-il oublié de noter... Il affirme clairement vouloir un «un prix carbone suffisamment élevé», donc des taxes et des augmentations de prix généralisées, car une taxe carbone se répercute sur tous les prix, notamment le carburant (la leçon des Gilets jaune n'a pas été retenue...). Il déclare aussi vouloir des «sanctions» contre les entreprises et les ménages, pour les forcer à adopter des comportements «écologiques» (à 15'00, retrouvez l'échange entre 12'30 et 16'45). Raison de plus, s'il en fallait, de voter non à ce référendum.

mercredi 27 janvier 2021

Le Conseil d’État passe à côté du problème

Le Conseil d’État vient de rendre son avis sur le projet de loi constitutionnelle, et il est révélateur par ce qu’il dit, et aussi par ce qu’il omet. Le texte, on le rappelle, vise à modifier l’article premier de la Constitution en indiquant que «[La France] garantit la préservation de la biodiversité et de l’environnement et lutte contre le dérèglement climatique». La haute juridiction est sévère sur la biodiversité, elle rappelle en effet que «le principe de protection de l’environnement occupe déjà la plus haute place dans la hiérarchie des normes.» En gros ça ne sert à rien. Pire, l’État se met en danger : «En prévoyant que la France "garantit" la préservation de la biodiversité et de l’environnement, le projet imposerait aux pouvoirs publics une quasi-obligation de résultat dont les conséquences sur leur action et leur responsabilité risquent d’être […] lourdes et imprévisibles.» Par contre, l’avis ne dit rien concernant le «dérèglement climatique», hormis une remarque de forme (substituer au verbe «lutter» le verbe «agir») ! Pourtant, les contraintes que s’imposeraient l’État dans ce domaine seraient bien plus «lourdes et imprévisibles» que dans celui de la biodiversité. Plus grave, le fait de s’interroger sur la réalité du réchauffement climatique anthropique n’effleure même pas les conseillers… L’instance chargée de conseiller l’État passe complètement à côté du problème, comme s’il était tabou, ce qui pose, une fois de plus, la question de sa légitimité et de son utilité.

mardi 26 janvier 2021

La réponse de la médiatrice de TF1

Voici la réponse que j’ai reçue de la médiatrice de TF1 (voir le billet précédent) : «L’infographie était peut-être trop imprécise mais elle ne représentait pas une centrale nucléaire mais une centrale électrique. La représentation n’était donc pas suffisamment claire. Mais dans le commentaire nous n’avons absolument pas parlé de centrale nucléaire.» Ce qui est bien sûr faux, on voit clairement des tours de refroidissement d’une centrale nucléaire, il n’y a pas de doute là-dessus, et le journaliste précise bien «toutes les industries qui produisent de l’électricité», quelle mauvaise foi... Et pas de réponse pour le CO2 qui «pollue». Nous voilà prévenus, la propagande climatique tourne à plein régime !

lundi 25 janvier 2021

Deux mensonges en deux minutes au JT de TF1

Hier soir le JT de TF1 a dépassé la simple propagande en faveur de la lutte contre le soi-disant réchauffement climatique anthropique (ce qui est malheureusement la norme dans tous les médias), pour exposer deux mensonges flagrants. Le premier est de d’affirmer que «toutes les industries qui produisent de l’électricité» émettent du CO2, notamment le nucléaire, qui est choisi en illustration (voir photo), ce qui est totalement faux, il n’en émet justement pas ! Deuxièmement, le CO2 est présenté comme une pollution («isoler le CO2 contenu dans ces fumées, ça représente un cinquième de cette pollution»), ce qui est faux, le dioxyde de carbone ne pollue en rien, c’est l’aliment indispensable des végétaux, comme ce journaliste devrait le savoir. Et l’effet de serre n’est pas une «pollution», c’est un phénomène d’une autre nature, ne mélangeons pas tout. On voit que la campagne pour le référendum est lancée et que les grands médias ont choisi leur camp… J’ai contacté la médiatrice du Groupe TF1 pour une rectification, je vous tiendrai informé de sa réponse. [lire sa réponse]

vendredi 22 janvier 2021

Premier sondage sur le référendum

Le premier sondage sur le référendum vient de sortir, le 20 janvier par l’IFOP. L’institut note sa faible notoriété : seuls six Français sur 10 déclarent en avoir entendu parler, et seuls 36% des électeurs inscrits déclarent vouloir y participer, ce qui le mettrait au niveau de celui sur le statut de la Nouvelle-Calédonie en 1988 (36,9% de participation) ou du quinquennat de 2000 (30,2%). Plus grave pour Emmanuel Macron, 64% des Français jugent que ce référendum est avant tout une manœuvre politique. On déplore que 79% des sondés voteraient oui, mais il ne faut pas s’inquiéter de ce chiffre car, comme l’indique le sondeur : «les Français ne se sont pas encore penchés sur le référendum sur l’environnement et le débat de campagne n’a pas encore eu lieu, ils n’en connaissent donc que relativement peu les tenants et aboutissants.» Et justement, si les Français sont favorables à la lutte contre le dérèglement climatique, ils sont réticents à l’augmentation de la fiscalité en ce sens, ce qui est pourtant le passage obligé ! Un basculement peut donc tout à fait se produire si la campagne leur permet d’en prendre conscience. Sans parler de l’enlaidissement des paysages par les éoliennes, non évoqué dans l’étude. Le «oui» commence à 80%... comme pour le référendum constitutionnel européen de 2005, on connaît la suite. Soyons optimistes, et faisons campagne !

mercredi 20 janvier 2021

Un deal régionales/référendum ?

Les manœuvres de couloir s’accélèrent : les rumeurs d’un report des élections régionales après l’élection présidentielle se font insistantes. LR est vent debout, considérant, à juste titre, qu’elles seront un succès pour ses têtes d’affiche (Pécresse, Bertrand, Wauquiez). Après l’échec de LREM aux municipales et celui, prévisible, aux régionales (certainement aucune région gagnée), Emmanuel Macron veut son référendum sur le climat pour se prévaloir d’un succès. À partir de là, un deal est possible, Macron confirmant (en juin ou en septembre) les régionales en échange d’un vote positif de LR au Sénat en faveur de son référendum (dont le vote pourrait d’ailleurs intervenir en même temps que les régionales, pour raison d’économie, et pour étouffer le débat, le scrutin local l’emportant auprès des Français…). Le gouvernement devrait proposer la réforme constitutionnelle lors du Conseil des ministres du 20 janvier, nous y verrons probablement un peu plus clair. Affaire à suivre.

mardi 12 janvier 2021

Des arguments contre le soi-disant réchauffement climatique

Le site climato-realistes.fr publie 10 fiches synthétiques pour se désintoxiquer de la propagande sur le climat, on les lira avec intérêt. Signalons également le passage de François Gervais sur Sud Radio à l'invitation d'André Bercoff pour parler de son dernier livre "Merci au CO2", l'interview de Fabien Bouglé sur les éoliennes à Breizh-info, et la recension de "False Alarm" de Bjorn Lomborg par European Scientist. Les écologistes ne se risquent que très rarement à tenter de démontrer le réchauffement climatique anthropique, ils s'appuient sur un soi-disant «consensus scientifique» inventé de toutes pièces. À nous de peaufiner nos arguments.

lundi 11 janvier 2021

Référendum, le calendrier se précise

On en sait un peu plus sur le référendum : le gouvernement propose d'inscrire à l'article premier de loi fondamentale que «[la République] garantit la préservation de la biodiversité et de l'environnement et lutte contre le dérèglement climatique». Ce projet de loi doit être transmis au Conseil des ministres le 20 janvier pour passer devant l’Assemblée fin mars, avant d’aller au Sénat. Rappelons que pour qu'une réforme de la Constitution soit adoptée, elle doit d'abord être votée en des termes identiques par les deux Chambres avant de pouvoir être soumise à référendum. Ce qui veut dire que la droite majoritaire au Sénat devra donner son feu vert, «ce qui s'annonce difficile» selon Les Echos. Je n’en crois rien, je vois mal LR jouer le rôle du méchant «contre» le climat. Il suffit d’entendre l’influent sénateur Philippe Bas (photo, à écouter en bas de cet article) reprendre à son compte cette théorie du réchauffement (il vante les «énergies décarbonées», et vive les éoliennes…), il craint seulement un parasitage avec l’élection présidentielle, ce qui voudrait plutôt dire que le Sénat approuvera au plus vite ce texte.
J’en profite pour vous adresser tous mes vœux pour 2021, au premier rang desquels l’échec de ce référendum stupide et destructeur.