Mettons un instant de côté la question du référendum contre le soi-disant réchauffement et analysons la «Loi climat». Hormis quelques mesures stupides (20% de vrac dans les magasins), économiquement destructrices (interdiction des vols à moins de 2h30 en train), ou une bombe à retardement (le délit d’écocide, un principe de précaution en pire), on peut voir une vraie logique politique délétère à l’œuvre :
1) D’abord, de lourds travaux sont imposés aux propriétaires qui louent des logements afin de lutter contre les «passoires thermiques», et selon l’UNPI seuls 30% des bailleurs sont prêts à faire ces dépenses, les autre préférant vendre ou les laisser vides. Conséquence directe : les loyers vont augmenter, les prix à l’achat également (augmentation des logements vides), les faibles revenus vont dégager, la ville se gentrifie.
2) Ensuite il est créé des «zones à faibles émissions», c’est-à-dire interdites aux voitures trop polluantes (soit des millions d’automobiles !) dans les villes de plus de 150.000 habitants, au prétexte fallacieux de lutter contre les «48.000 morts par an à cause le la pollution» (une pure fake news). La boboïsation, qui touchait jusqu’ici les grandes métropoles, descend au niveau des villes moyennes.
3) Enfin, les voitures émettant plus de 95 grammes de CO2 seront interdites à la vente à partir de 2030, une contrainte extrêmement lourde, qui détruira l’industrie automobile européenne et qui renchérira considérablement le coût des véhicules (qui redeviendra un produit de luxe).
> La logique est donc claire : boboïser les villes moyennes en faisant grimper le coût du logement pour en expulser les faibles revenus, et interdire à ces ploucs de revenir dans les centres-villes avec leurs diesels qui puent pour que les bobos puissent acheter leur quinoa bio sans être dérangés. Des bobos qui votent évidemment LREM et écolo, contre la France périphérique indécrotablement de droite. Voici la vraie raison politique de la Loi climat, accentuer les fractures françaises au bénéfice du pouvoir.