vendredi 9 avril 2021
Les banques et le réchauffement climatique
Les banques sont particulièrement visées par les écologistes militants, qui tels des Gardes rouges les désignent à la vindicte populaire, pourquoi ? Parce qu’avec le crédit qu’elles proposent, elles sont au cœur du financement de l’économie, notamment des moyens de production d’énergie. Voici des coupables tous désignés du méchant «réchauffement climatique», et en coupant leur robinet, on diminuera les émissions de CO2. La France est en pointe dans ce domaine : voulant montrer l’exemple au monde entier avant la COP 21 de Paris en 2015, elle a été le premier pays au monde à créer par la loi une obligation de reporting climat imposée aux banques, assurances, gérants de portefeuilles, etc. Le banquier doit recenser tout le CO2 émis par ses clients (IREF). Forts de ces informations, les écolos font ensuite pression sur les banques en exigeant qu’elles cessent d’investir dans les énergies fossiles (Contrepoints). Mais comme l’explique justement Rémy Prud’Homme dans son livre L’idéologie du réchauffement (L’Artilleur), l’électricité est un ingrédient indispensable du développement économique, et le charbon et le pétrole sont des énergies bon marché. Mais non, il ne faut pas, les gouvernements des grands pays industriels se sont mis d’accord pour refuser le financement de centrales à charbon dans les pays pauvres. Ceci n’est rien d’autre que du «colonialisme réchauffiste» : «le poids de l’idéologie est si fort qu’il conduit les pays riches à imposer leur vision aux pays pauvres, avec la bonne conscience que donne la certitude d’œuvrer dans l’intérêt de l’humanité.» (page 243)