mercredi 17 mars 2021

Un pas de plus pour le référendum qui va détruire l’économie française

Comme nous l’expliquions hier, l’Assemblée nationale a approuvé lors d’un vote solennel la modification de l’article 1er de la Constitution pour insérer qu’elle «garantit la préservation de l’environnement et de la diversité biologique et lutte contre le dérèglement climatique.» Analysons le scrutin : la majorité est claire (391 pour, 115 abstention, 47 contre), et l’on retrouve sans surprise LREM et ses alliés (Modem, Agir) dans le camp du pour. Comme nous l’indiquions, LR se divise avec 20 contre et, surtout, 82 abstentions, ce qui laisse penser que le texte passera au Sénat et que l’on peut désormais affirmer avec une forte certitude que le référendum aura bien lieu. En se réfugiant dans l’abstention, Les Républicains ne sont pas à la hauteur de leur rôle d’opposant au pouvoir mais, comme nous le disons depuis longtemps ici, de toute façon LR n’oserait jamais jouer le rôle du «méchant contre le climat», rideau donc. Contrairement au PC (Gauche démocrate), et au PS, qui ont voté favorablement, La France insoumise vote non pour des raisons de pure forme car le mouvement est absolument favorable à cette lutte contre le réchauffement, avec gourmandise même (Mélenchon et sa «planification écologique», vive le retour du Gosplan). Quant aux députés RN, ils se sont réfugiés dans l’abstention, mais il est vrai qu’ils sont coincés car Marine Le Pen nous a fait des tartines sur la «transition énergétique» lors de sa dernière campagne présidentielle, elle ne peut donc pas appeler à voter non au risque de se déjuger. Ni Nicolas Dupont-Aignan ni Emmanuelle Ménard n’ont osé s’opposer, une occasion perdue pour eux. Les opposants naturels à Emmanuel Macron (LR, RN, LFI), au fond, croient à cette manipulation du réchauffement climatique anthropique, ils n'ont de toute façon aucune légitimité à appeler à voter non si jamais ils changeaient d'avis, le président n’aura donc aucune opposition crédible et constituée en face de lui. La seule réponse ne peut venir que de la société civile, ce blog tente d’y contribuer, merci de le faire connaître !

mardi 16 mars 2021

LR se divise, la route vers le référendum se dégage

Aujourd’hui à 17h à l’Assemblée nationale, aura lieu le vote solennel sur la modification de l’article 1er de la Constitution pour insérer qu’elle «garantit la préservation de l’environnement et de la diversité biologique et lutte contre le dérèglement climatique.» Pour que le référendum échoue, il faudrait que la majorité Les Républicains au Sénat vote contre, mais on n’en prend pas le chemin car LR se divise entre non (Marleix, Le Fur, Hetzel…) et abstention (derrière Julien Aubert, qui a pourtant voté non en première lecture…). Nous analyserons demain le vote en détail, restez à l’écoute.

jeudi 11 mars 2021

L’Assemblée nationale fait un pas vers le référendum

L’Assemblée nationale a adopté mercredi 10 mars au soir, sans qu’il ne soit amendé, l’article unique du projet de loi intégrant la protection de l’environnement dans la Constitution, la marche vers le référendum fait un nouveau pas. Rappelons que dans l’article 1er de la Constitution, qui pose les principes fondateurs de la République (égalité, laïcité…), il sera rajouté que la France «garantit la préservation de l’environnement et de la diversité biologique et lutte contre le dérèglement climatique». La synthèse du vote montre qu’il y a eu 68 pour, 4 contre seulement, et 6 abstentions. Citons les quatre courageux députés qui ont voté contre : Julien Aubert, Patrick Hetzel, Julien Ravier (LR) et Joachim Son-Forget (non-inscrit). Cependant, à la lecture des débats, on constate qu’aucun député n’ose dénoncer l’escroquerie du réchauffement climatique anthropique et que les opposant s’en tiennent à des arguties, c’est désolant. Le projet de révision devrait être validé à l’Assemblée nationale lors d’un vote solennel le 16 mars. Pour que le référendum ait lieu, il faut que le texte soit adopté en des termes identiques au Sénat où la droite est majoritaire. Je continue de faire le pari que LR n’osera pas jouer le rôle du «méchant contre le climat» et laissera passer le texte. Nous verrons bien.

jeudi 4 mars 2021

Le rapport frelaté du Boston Consulting Group

Je l’ai signalé, Emmanuel Macron s’est engagé à ce que la France réduise ses émissions de CO2 de 55% d’ici 2030, un objectif délirant qui signerait notre effondrement économique, ce serait quasiment un Covid par an, une chute de 28,5% du PIB sur la période selon une estimation. Mais pour se convaincre que cet objectif est atteignable, le ministère de l’écologie a commandé un rapport au Boston Consulting Group, et pour satisfaire son commanditaire, celui-ci laisse entendre que c’est possible. On voit dans la figure 1 page 4 que tous les secteurs sont concernés, pas seulement les transports mais aussi le logement, l’énergie, l’industrie, l’agriculture, quelle purge ! En page 6 le rapport avoue que «La majorité du potentiel suppose un accompagnement volontariste», comprendre taxes, interdictions, réglementations étouffantes, subventions à gogo, etc. La figure 4 page 7 indique quelques «leviers» permettant cette décroissance forcée comme la diminution de 25% de la consommation de viande, de 13% de l’usage des véhicules personnels, l’interdiction du trafic aérien en métropole… Comme on pouvait s’y attendre, le rapport s’inscrit dans la logique du Great Reset (lire ma note) en profitant de la crise du Covid pour instaurer un système quasi-autoritaire : «De tels changements demandent une mobilisation politique et sociétale de très grande ampleur, ainsi qu’une forte acceptabilité de la nécessité de cette transition. Si la crise actuelle liée à la COVID-19 fragilise le tissu économique et est en cela un frein au déploiement de mesures onéreuses ou qui peuvent menacer la croissance économique à venir, elle peut être aussi l’occasion de se réinventer, du fait des opportunités de financement du plan de relance ou du green deal, mais aussi parce qu’elle a fait prendre conscience de l’adaptabilité de nos modes de vie.» (page 9) Pour cette justification d’un interventionnisme étatique débridé, le BCG aura bien mérité son chèque.