La critique du soi-disant réchauffement climatique anthropique peut se faire à deux niveaux (je reprends ici un article que j'ai publié fin 2018) :
1) Admettons que le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) ait raison, parler d'«urgence» est un mensonge : l’Accord de Paris sur le climat signé lors de la COP21 en 2015 permet à la Chine, à l’Inde et aux pays émergents de continuer à augmenter leurs émissions de CO2 jusqu’en 2030, avec l’engagement non contraignant de commencer à les diminuer ensuite. Les efforts que fera la France, qui ne pèse que 1% des émissions de CO2 dans le monde, seront de toute façon insignifiants et complètement engloutis par cet accroissement.
2) Mais il faut aller plus loin et remettre en cause la réalité du réchauffement climatique lui-même. Rappelons que le principal accusé de ce réchauffement, le CO2, le dioxyde de carbone, dû à la combustion des énergies fossiles, n’est pas un polluant mais la nourriture de la végétation, via la photosynthèse, avec l’eau et les minéraux qu’elle puise dans le sol, sans CO2 il n’y a plus de vie sur terre. En l’espace d’un siècle, le taux de CO2 dans l’air est passé de 0,03% à 0,04%, soit de 3 à 4 molécules sur 10.000 dans l’air que nous respirons. C’est tout. Voici l’objet du délit. Cette augmentation, selon le GIEC, va nous conduire à l’apocalypse, à une hausse des températures de 4 à 5 degrés d’ici 2100, générant toute une série de catastrophes (désertification, montée des eaux, cyclones, etc.). Cette analyse fait l’objet d’un «consensus scientifique» nous dit-on. Mais, comme le fait justement remarquer François Gervais dans son livre (L’urgence climatique est un leurre, Editions l’Artilleur, 2018) : «mettre en avant un consensus est un aveu d’absence de preuve». L’enseignant-chercheur et médaillé du CNRS s’est lui-même livré à une comptabilisation des publications sur le sujet dans le monde et il dénie tout consensus, loin de là. Il n’y a pas de preuve, uniquement les modèles du GIEC dont François Gervais montre, avec d’autres, leur inadéquation avec la réalité observable, leur pessimisme ayant été systématiquement invalidé.
Nous reviendrons régulièrement sur les aspects scientifiques du prétendu «réchauffement».